Et si le coaching ne servait à rien ?

« Le coaching c’est croire en l’autre plus qu’il ne croit en lui-même. »

Bill Gates

La question peut sembler provocatrice. Elle l’est. Mais parfois, un brin de provocation est salutaire pour faire le tri dans un champ aujourd’hui saturé de pratiques plus ou moins sérieuses.

Depuis quelques années, le mot « coaching » est devenu fourre-tout. On voit fleurir à tous les coins d’internet et des réseaux sociaux des offres de « coaching de vie » (life coaching), de « love coaching », de « coaching parental », de « coaching de couple »… Et l’on se prend à penser que, pour un chagrin d’amour, un enfant turbulent ou un moment de doute existentiel, le recours à un coach serait devenu la panacée.

Mais à y regarder de plus près… quand il s’agit de blessures affectives, de conflits de couple ou de dynamiques familiales perturbées, ne serait-il pas plus cohérent — et plus éthique — de s’adresser à des professionnels de la psychothérapie ou de l’accompagnement familial ? Le coach ne saurait en aucun cas se substituer à un psychologue clinicien ou à un thérapeute systémicien. Ce serait une usurpation de rôle, et au fond, un leurre pour la personne en souffrance.

Le « love coaching » ? Passons… l’idée même de transformer les élans les plus intimes en un protocole pseudo-professionnel prête à sourire, quand elle ne fait pas franchement grincer des dents. Vouloir cadrer l’amour dans un plan d’action ressemble plus à un sketch qu’à une pratique sérieuse.

Alors, le coaching ne servirait à rien ? Certainement pas ! Mais il importe de distinguer le coaching professionnel — celui qui s’appuie sur une formation sanctionnée par une certification, des méthodes rigoureuses, une déontologie claire, un cadre contractuel défini – des multiples ersatz qui prolifèrent.

Dans le cadre professionnel, le coaching apporte une réelle valeur ajoutée : il permet à un cadre, un dirigeant, un entrepreneur, de clarifier sa posture, de renforcer ses compétences relationnelles et stratégiques, de naviguer avec discernement dans les situations complexes. Il favorise l’autonomie, stimule la capacité d’adaptation, soutient le développement du leadership.

Bref, l’accompagnement professionnel est utile, à condition d’être pratiqué par un coach certifié, formé, expérimenté, supervisé et respectueux de l’éthique de ce métier exigeant.

Alors, oui, osons le dire : si le coaching ne devait plus servir à rien… ce ne serait pas le coaching professionnel, mais ses dérives caricaturales qui en seraient alors responsables.

Chez BCA Consultants, nous savons pour quoi – et pour qui – le coaching est utile.

Laisser un commentaire